Acheter avec ou sans apport personnel?
Combien de fois, se pose-t-on cette question?
Peut-on se lancer dans une acquisition de maison sans apport personnel?
La réponse diffère selon chaque situation, de famille, de revenus, de région, et bien entendu de l’âge de l’emprunteur.
Qui a droit au PTZ?
Le PTZ formule de 2016 sauve beaucoup de situations, notamment chez les jeunes qui entrent dans la vie active avec un emploi CDI. Le PTZ a été conçu spécialement pour eux. Le pied à l’étrier n’est en ou effet possible qu’avec une certaine stabilité de revenus. Même si l’apport personnel n’existe pas ou peu, le rôle du PTZ sera effectivement d’y remédier.
En revanche, si l’Etat prend en charge en quelques sortes l’apport personnel en accordant un prêt gratuit (pas de frais de dossier ni d’intérêt, seule l’assurance emprunteur est due), il s’agit bien d’une avance. Ainsi la durée du prêt sera allongée pour s’acquitter intégralement de la dette. Malgré tout l’enjeu mérite d’être étudié, car dans la plupart des cas, l’emprunteur rembourse l’équivalent d’un loyer, en valorisant son patrimoine. Notre site,KG Credit,est à votre disposition, pour une simulation en fonction de vos documents. Bien entendu, si votre cas le nécessite, laissez vos coordonnées notre courtier vous contactera pour une étude gratuite.
Pour qui n’a pas droit au PTZ ?
Sept français sur 10 s’imaginent bien propriétaire de son logement dans les meilleurs délais, à priori sans avoir évalué sa capacité de remboursement (sondage BVA dec 2016). Le PTZ exige des conditions précises, notamment d’être un primo-accédant, autrement dit d’acheter sa première résidence principale,PTZ,puis de satisfaire aux conditions de revenus, à ne pas dépasser.
Si vous n’êtes plus éligible au PTZ, votre budget devra s’équilibrer entre mensualité et revenus du foyer. Ainsi, la banque ne s’engagera guère au delà du tiers des revenus à consacrer au remboursement du prêt immobilier. En définitive, nous retrouvons la sacro sainte notion d’apport personnel.
Cela semble arbitraire, pourtant par expérience de carrière bancaire, le tiers des revenus reste la mesure la plus adaptée, quelque soit le niveau des revenus. En définitive, la capacité d’épargne dégagée ne varie guère en pourcentage, aussi surprenant à priori, car les budgets observés suivent la même tendance. Il en est ainsi pour cette règle.
Donc, le plan de financement devra se « loger » en observant le ratio de la banque. Par conséquent, la partie non financée par l’emprunt ne peut être qu’un apport en épargne. D’ailleurs, l’apport personnel, concourt à la couverture des dépenses qui ne sont pas toujours prises en compte tels que les frais de notaire. De plus, cet apport personnel, est un gage du comportement de l’épargnant, puisqu’il faudra bien s’acquitter coûte que coûte. En effet, le remboursement d’un prêt s’apparente au versement continu d’une épargne différée.