Le point sur le marché immobilier au Mexique
L’immobilier est une filière dans laquelle il est encore possible d’investir. Il n’est pas impossible de faire de bonnes affaires en achetant des biens dans ce pays. Mais avant toute acquisition, il faut connaitre les conditions imposées par l’administration pour la protection du patrimoine immobilier du Mexique par l’acquisition soumis à condition.
Les conditions à remplir
Dernièrement les prix des biens dans certaines régions touristiques du Mexique ont augmenté. Ces zones sont très populaires d’où l’engouement des gens à vouloir s’y établir donc les prix ont flambé très rapidement. Selon la loi mexicaine, les étrangers ne peuvent en aucun cas posséder des biens immobilier à moins de 30 km des côtes et à 100 km des frontières. Actuellement, l’achat près des côtes commence peu à peu à être admis mais en attendant, les expatriés sont handicapés dans leur envie de devenir propriétaires. Pour permettre à l’économie de s’ouvrir via le tourisme, le gouvernement s’engage à admettre des investissements étrangers dans une excursion à Playa del Carmen. Il n’est toujours pas possible pour l’expatrié de devenir propriétaire mais néanmoins il peut faire des activités commerciales et surtout touristiques en vertu de la possession fiduciaire. C’est un concept mis en place pour que les étrangers puissent s’établir même près des côtes.
La fideicomiso?
La fidéicomiso est au Mexique une pratique réelle de protectionnisme marié à une ouverture de l’économie. En effet, c’est l’acte qui permet aux étrangers de pouvoir détenir à titre officieux des biens immobiliers sans en être empêchés par la loi protectionniste. Pour cela, la personne qui veut être possesseur fiduciaire devra passer un contrat avec la banque. Il est à noter que la banque est ici le vrai détenteur du droit de la propriété. Aussi, il va céder l’exploitation du condo Mexique ou du domaine à un étranger dans un acte notarié. Mais dans le même acte, le particulier va dicter la manière dont la banque devra gérer l’administration du bien en son nom ainsi que quelques articles qui va parler de la transmission du bien après décès de la personne. En contrepartie, la personne devra payer une petite somme en guise de «loyer».