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Posted by on 7 Fév, 2017 in Annonces Immobilières | 0 comments

Crédit immobilier : des taux bas, mais pour combien de temps  ?

Crédit immobilier : des taux bas, mais pour combien de temps ?

2017 : une lente remontée des taux de crédit immobilier

Le crédit immobilier est un emprunt, réalisé par un particulier, auprès d’un établissement bancaire habilité à effectuer ce type d’opérations. Ces dernières sont toujours liées à l’achat d’un bien immobilier, ou à une opération de construction immobilière, ou à des travaux réalisés sur un bien immobilier. Elles y sont liées dans le sens où elles couvrent une partie du financement déployé. Le taux de crédit immobilier, c’est la marge que la banque va vous demander de payer en plus des mensualités destinées à rembourser le financement (financement qui, d’ailleurs, peut être aussi bien partiel que total).
En 2016, jamais les taux de crédit n’avaient atteint un seuil aussi bas. Les acquéreurs et futurs acquéreurs pouvaient se réjouir de ce que le bien qu’ils visaient ne serait pas un gouffre financier sans fond. Par « bas », il faut entendre « historiquement bas ». Pour vous donner une idée : en décembre 2012, les taux étaient fixés à 3,22%. En novembre 2016, ils étaient fixés à 1,31%.
Un écart colossal qui, alors que l’année 2017 vient de pointer le bout de son nez, finit de se creuser et semble même montrer une légère tendance à l’inversion… une hausse moyenne de 0,10%. Ce n’est pas grand-chose ! Mais c’est tout de même quelque chose… explications dans cet article.
Comment expliquer la baisse du taux de crédit immobilier en 2016 ?
De l’avis des experts, le crédit immobilier (et les personnes désireuses d’emprunter en vue d’un achat de bien) a profité d’une impressionnante chute dans ses taux grâce à la conjonction de trois phénomènes bien précis :
• La politique monétaire menée par la BCE (Banque Centrale Européenne) s’est révélée particulièrement agressive, et a poussé les banques à réviser leurs taux
• L’inflation a été la grande absente sur la scène financière pendant toute l’année 2016
• Les taux d’emprunt d’État se sont effondrés, et ce, pour un ensemble de raisons très bien explicitées sur cette page
Dans ce contexte, le crédit immobilier a joué en la faveur des emprunteurs. Cependant, il faut prendre en compte le fait que les banques utilisent l’OAT (les Obligations Assimilables du Trésor) comme référence dans la matérialisation de leurs barèmes. Autrement dit, plus l’OAT (qui est, rappelons-le, un emprunt d’État) sera haut, plus le barème de taux de crédit immobilier des banques sera haut lui aussi.
En 2016, l’État ne s’est vu prescrire un OAT sur 10 ans qu’à un taux très faible : il était à 0,30% en octobre. Mais voilà, en novembre, il a bondi jusqu’à 0,80%. Dès la fin du mois de décembre, le crédit immobilier devenait plus cher. Reste à savoir si la hausse enregistrée au niveau de la dette d’État n’est qu’un événement isolé, ou s’il est le signe annonciateur d’un changement en profondeur dans les couleurs du paysage financier qui – il faut bien le dire, depuis 2016 – rayonnaient sérieusement.
Comment continuer à profiter de taux bas en 2017 ?
Il faut bien se dire une chose : en ce début d’année 2017, le marché immobilier est en très grande forme ! Rien de dramatique en somme. La hausse est trop faible pour avoir une conséquence négative sur les fonds des emprunteurs. Ces derniers peuvent donc souffler. La question est de savoir s’ils vont pouvoir continuer à souffler, ou s’il faut s’attendre à voir le crédit immobilier s’envoler vers des taux stratosphériques, comme ce fut le cas dans les années 2010 ?
De nombreuses solutions sont proposées aux particuliers pour entamer l’année 2017 sur les chapeaux de roue avec un crédit bien fait. Parmi les points stratégiques à mettre en avant, on retrouve à la fois l’importance de prouver votre capacité d’épargne à la banque prêteuse, de manière à la mettre en confiance, mais aussi l’importance de choisir un courtier de qualité.
De même, la délégation d’assurance emprunteur sur le crédit immobilier ou encore la négociation des termes de l’offre, sont autant de choses à prendre en compte, qui pourraient grandement jouer en votre faveur malgré la hausse, et même si celle-ci venait à se concrétiser.

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